Pour vous aider à comprendre notre recours collectif contre le Festival musique et arts OSHEAGA, voici une comparaison simple avec un film au cinéma*.
Chronologie des faits
Je vois l’annonce du film, qui sortira au cinéma le 3 août 2018.
J’appelle mes amis pour savoir s’ils veulent voir ce film avec moi.
J’achète un billet en ligne pour voir le film.
Je me rends au cinéma le 3 août 2018 une heure d’avance, pour avoir la meilleure place.
Les heures d’ouverture du cinéma sont de 11h à 23h, du vendredi au dimanche.
À 20h45, je m’installe devant la scène de mon film. La salle se remplit très vite.
À 21h45, mon film est censé débuter, la salle est pleine. Tous les billets ont été vendus.
Or, mon film ne débute pas et on m’informe qu’il y a des problèmes techniques, laissant présager que le problème sera réglé sous peu.
À 22h15, on m’informe que la bobine du film n’est pas encore dans le cinéma, car elle est en train d’être dédouanée. Les gens sont fâchées; ils lancent du popcorn et donnent des coups sur les sièges. La colère monte et tout le monde se plaint contre la direction du cinéma sur les réseaux sociaux.
À 22h30, la moitié de la salle quitte, exaspérée et découragée.
Les employés du cinéma mentionnent que la salle de cinéma ferme à 23h00.
À 22h40, la direction du cinéma annonce que la bobine du film est finalement arrivée.
À 23h02, le film commence.
À 23h40, on coupe le film et la direction annonce que tout le monde doit quitter.
Le lendemain, la direction du cinéma annonce qu’elle n’a reçu aucune plainte vis à vis la présentation du film du 3 août 2018.
Les gens qui ont acheté les billets demandent le remboursement de leurs billets.
La direction du cinéma leur répond que ce n’est pas possible, en prétendant qu’il y a une mention à l’arrière du billet que c’est non remboursable et non échangeable, et que le film et l’heure de présentation étaient sujet à changement sans préavis ni avertissement.
Il est normal d’obtenir ce pourquoi on a payé.
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*Exemple fictif à fins de comparaison fait par Lambert Avocat Inc.